Bad Dream

Bad Dream
Bad Dream

vendredi 30 avril 2010





3h du matin.
Après une soirée sympathique je me retrouve devant cet ordinateur tout en écoutant The xx.
La cigarette qui va avec naturellement.
Nous sommes vendredi matin plus que 3 jours de vacances...
On peut pas dire que ce fut les meilleures que j'ai passées, à part une premiére semaine assez reposante.
J'ai l'impression que ce fut il y a des semaines.


Besoin de partir, de changer d'air, de renouer contact avec des personnes que j'aprécie et que j'aime même.
"Something i was wrong".
Besoin de réponse sur beaucoup de sujets, tellement de questions dans ma petite tête.
La fatigue se fait sentir, fatigué du monde, fatigué de mes problémes, fatigué de mes réactions excessives.
C'est difficile de se dire ça :
Il faut que je change.


J'en ai marre.
J'aimerais que tout rentre dans l'ordre,
Que les moments passées la semaine derniére ne ce soit jamais arrétés.
Une impression horrible me hante, cette impression d'avoir complétement raté quelleque chose.

C'est dans ces moments là que l'on se rend compte qu'il faut profiter du moment présent, profiter de la vie comme si s'en était le dernier jour.

Sur ce, bonne nuit à tous.
"Go go slow, go go slow..."

jeudi 29 avril 2010

PAF!
Tout part en couille.

mardi 27 avril 2010

Impossible de trouver une chanson qui me représente... mais je crois que j'ai trouver le groupe qui me représente dans beaucoup de leurs chansons.

Téléphone, tout simplement. C'est pas pour rien que c'est mon groupe préféré.

"Je suis sur la route, je suis en déroute.
Je suis sur la route, et j'en ai rien à foutre.
[...]
Mais il fallait partir, partir pour oublier."
Sur La Route.


"J'avais un ami, mais il est parti
Ce sens a ma vie
il n'est plus en vie
il m'a tout donne,
puis s'est efface
sans me déranger,
et je crois j'ai pleure

Tout au fond, l'air d'un con, envie
de me casser
Voudrais bien essayer, voudrais
bien continuer, continuer
Un moment, un instant,
j'ai cru oublier
En parlant, en marchant,
a Paris, a minuit, dans ma ville"
Au coeur de la nuit.


"Un jour j'aurai New-York au bout des doigts
On y jouera, tu verras
Dans les clubs il fait noir, mais il ne fait pas froid
n ne fait pas froid si t'y crois
Et j'y crois !
Les flaques de peinture sur les murs ont parfois
La couleur des sons que tu bois
Et puis c'est tellement grand que vite on oubliera
Que nulle part c'est chez moi, chez toi"
New York Avec Toi.


"Un peu trop loin
De toi pour être bien
Et trop de liens
Pour aller bien loin"
Un peu trop loin


"Je dormais à poings fermés
Je ne voyais plus en pieds
Je rêvais réalité
Ma réalité

Je rêvais d'une autre terre
Qui resterait un mystère
Une terre moins terre à terre
Oui je voulais tout foutre en l'air "
Un Autre Monde




lundi 26 avril 2010

Fatigué de tout ça.
Je n'en peux plus.
J'ai besoin de lui parler, de tout lui raconter.
Pourquoi as tu disparu aussi rapidement ?
Pourquoi tu ne réponds pas à mes messages ?

Soledad, s'il te plait, reviens.



Je vais craquer, tout s'accumule.

dimanche 25 avril 2010

Bon Anniversaire

Aujourd'hui tu aurais eu 21 ans.
Merci d'avoir été là au moment où j'en avais le plus besoin.
Je ne t'oublierai pas.

Jonathan.
Amorphe.

I'm Lost

"Pourras-tu le faire I'm lost...
Pourras-tu le dire
Tu dois tout essayer
Tu dois devenir

Tu dois voir plus loin
Tu dois revenir
Egaré en chemin
Tu verras le pire

Pour trouver le sud
Sans perdre le Nord
Après les certitures
Au-delà des bords

I'm lost but I'm not stranded yet
I'm lost but I'm not stranded yet

Dans les yeux des femmes
Dans la marie-jeanne
Dans la techno-cité
Pour manipulés

Grand combat de chairs
Colline enflammée
Dans l'ombre ou la lumière
Pôle halluciné

Pour courir ventre à terre
Brouillard et fumée
Consommer consumer
Recracher de l'air

Dans le dérisoire
Dans les accessoires
Dans le feu des possibles
Au coeur de la cible

Dans la paranoïa
Dans la schizophrénia
Un maniacopéra
Pharmacopérave

I'm lost but I'm not stranded yet
I'm lost but I'm not stranded yet

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem

Des poumons d'or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t'attend n'injurie pas le sort

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Dans les corridors
Sur les baies vitrées
Des insectes écrasés
qui chechaient de l'or

Dans les ministères
Dans les monastères
Dans les avalanches
Au bout de la planche

Des combats d'autorité
Des conflits d'intérêts
Des types ignifugés
Veulent ma fusée

Des désenchanteurs
Un train à quelle heure
Des pirates des corsaires
Sans aucun repaire

Tu dois voir plus loin
Tu dois revenir
Tu dois tout essayer
Tu dois devenir
Tu dois devenir
Tu dois devenir

I'm lost but I'm not stranded yet
I'm lost but I'm not stranded yet"

I'm Lost - Noir Désir

Cette chanson représente exactement ce que je ressens en ce moment... depuis quelques temps.

Mais ce n'est pas cette chanson qui me représente parfaitement. Je l'ai, je la retrouverai et la publierai.

Merde




Pourquoi ce titre si défaitiste ?

Manque de confiance en moi, manque de confiance tout simplement.
Je suis hanté par cette peur perpétuelle. Celle de ne pas savoir ce que dise les gens sur moi. Ancien traumatisme ou plutôt un passé difficile qui m'a rendu comme cela.
On me prend pour un paranoïaque c'est dire... mais je l'avoue ces crises, ces "bad" se révèlent être souvent de la paranoïa.
Le seul moyen de m'en sortir et de simplement m'isoler, penser, être dans mon coin ...

En écrivant cet article je me trouve pitoyable... je ne me comprend plus du tout.

J'ai simplement envie de dire :

Arrêtons d'être guidés par nos sentiments, par ce que l'on ressent au plus profond de soi. La vie ne se résume pas qu'à ça.

.

Une simple façon de se poser, de penser, de rester avec soi-même que je pratique énormément.

Sortir.Fumer une cigarette.S'allonger dans l'herbe.Regarder les étoiles.Ecouter de la musique.Fermer les yeux. Profiter de cette liberté relative du moment présent. Éteindre sa musique. Profiter du silence de la nuit. Sentir le vent frais souffler sur la peau.Contempler le calme du lieu en question.Envoyer un sms pour partager ce moment avec quelqu'un sur qui on compte beaucoup.Rentrer chez soi.Se poser dans son lit avec des étoiles dans la tête.

Profiter simplement de la vie.

lundi 19 avril 2010

[Nouvelle] Le Voyage d'Amann

La Bretagne peut très vite monter à la tête ... en voici la preuve :

Le Voyage d’Amann



Le quotidien va-et-vient matinal entre la porte du réfrigérateur et la table de la cuisine s’acheva. Enfin un moment à moi. Mon voisin de palier, le camembert, nous avait quitté ce matin. L’air était à nouveau pur sous une température de 2°C. Je pouvais tranquillement m’évader dans quelques pensées.

Il faut dire que je venais de loin. De Guérande, jusqu’à cet accueillant foyer, en passant par un rayon de supermarché, j’en avais fait du chemin ! Au printemps, l’herbe des pâturages bretons m’a vêtu d’une parure ensoleillée. Mes précieux cristaux de sel incarnaient toute ma fierté. Aussi, je me distinguais de mes cousins, le demi-sel et le doux, de par ma forme ovale, héritée des moules à beurre traditionnels.

Le petit fromage rondelet à pâte rouge séduisait toujours les enfants. Moi, j’étais le favori de leur mère, Claire. Souvent lunatique, elle pouvait aussi bien me mener tendrement jusqu’à sa bouche en susurrant des mots d’amour que, me tartiner avec fougue sur d’épaisses tranches de pain grillé. Parfois, elle me médisait jusqu’à me haïr. Alors là, je me sentais coupable de tout son mal-être : ses kilos en trop et les coups de blues en conséquence. Que puis-je faire moi dans tout ça ? Elle oubliait bien vite toutes les vitamines que je lui offrais ! Si sa peau était douce, c’était grâce à la vitamine E. La D lui apportait de solides os, et la A, une vue excellente. Alors quoi ? On m’accusait de porter atteinte à sa santé ! J’en parlerai au Conseil…

Quand soudain une voix grave retentit : « Chérie, n’oublie pas les affaires du frigo ! ». Et là, branle-bas de combat à tous les étages. Qui va partir ? Pourquoi ? Sommes-nous déjà en fin de vie ? Un Conseil eut lieu sur le champ, tenu par le Président en personne, M. Le Lait. Il nous passa tous en revue afin de vérifier nos dates de péremption. Ouf ! Une dizaine de jours m’était accordée. De quoi encore se prélasser des tartines jusqu’aux estomacs.

Notre Conseil fut vite interrompu par l’agressive ampoule qui s’alluma brusquement. Le visage de Claire apparut. L’air préoccupé, elle nous saisit brusquement : le gruyère, la salade verte, les petits-suisses et moi-même. Nous voici aussitôt embarqués dans une caisse noire sans porte, ni étages. Mais je dois dire qu’on y était tout de même à l’aise. Bien calé, un bruit de moteur en fond, je me sentais ensuite quelque peu secoué. Mais où donc nous emmenait-on ? Quelques baroudeurs m’expliquèrent que nous nous trouvions dans une glacière et que l’on partait en pique-nique : rien de grave à signaler. Juste un dépaysement, une bouffée d’air. Pas de quoi s’affoler à les entendre. Mais moi, j’étais inquiet, agité par tant de mouvements.

Quand enfin, on me délivra. Me voici posé sur une couverture à l’ombre d’un noyer. Le mari de Claire m’étala aussitôt sur du pain avec une tranche de saucisson sec. Il m’éjecta subitement de sa bouche en criant : « Ah ! Ce beurre salé !! Combien de fois devrais-je dire que je déteste ça ? ».

À la suite de cette violente expulsion, je me sentais exclu de la fête que devait être un pique-nique. Le temps passa et on m’oublia. Les parents digéraient, les enfants jouaient. Je fondais doucement en m’abandonnant aux bras du soleil. Tout à coup blessé par un ballon, mes dernières forces me quittèrent. Ce fut le signal d’alarme pour Claire. Elle me remballa et me rangea in extremis dans la glacière.

De retour dans mes appartements frigorifiques, la vie commençait tout juste à reprendre. Je me remettais doucement de mes émotions. Lorsque soudain, j’entendis : « Maman ! T’avais promis de faire un kouign-amann pour le goûter ! » Je perdais la notion du temps. Pour ce gâteau de Douarnenez, mon corps entier devait s’investir. J’allais jouer là un grand rôle. J’étais heureux et serein de vivre ces derniers instants empreints de dignité.

À l’heure où je vous confie ce dernier voyage, je patiente entre la pâte et le sucre, avant les grandes fournaises. Le roi Amann prendra son envol au cœur du kouign-amann…


oOPunkosOo

[Nouvelle] Le Témoin

Cette nouvelle est très importante pour moi...

Le Temoin

Je contemplais l’eau, que le vent creusait par endroits. Il faisait froid, et je pensais à la mer que je n’avais pas vue depuis longtemps. Une barque attira mon attention, venant de passer sous le pont elle en sortait maintenant comme une souris de son trou. Alors je la vis s’enfoncer avec l’homme qui s’y trouvait. Visiblement celui-ci ne savait pas nager. Je regardais autour de moi un peu affolé, un individu longeait la berge. Je lui fis signe en criant, mais il était trop éloigné et ne regardait pas dans ma direction. Il avait dû voir ce qui s’était passé, assurément il allait plonger. J’avais beau chercher du regard, personne d’autre… La berge était déserte à cette heure matinale. Mais lorsque mes yeux se portèrent à nouveau sur lui, je le vis qui reprenait sa marche en pressant le pas. Pourquoi ne portait-il pas secours ? Comment pouvait-il rester indifférent à ce qui se passait : était-ce un lâche ?
J’étais le témoin passif d’un drame, dans tout le (relatif) confort de ma situation. J’avais tout loisir de juger de ce que cet homme devait faire, mais pas vraiment, je l’avoue, de ce que j’aurais fait à sa place…

Le drame était joué, les deux hommes avaient disparus. L’un dans ces eaux sombres que le vent creusait toujours, comme pour y chercher le corps du premier. Tandis qu’il poussait l’autre dans sa fuite.

Un peu plus tard, j’aperçus la silhouette de Céline qui venait me chercher. Je lui avais demandé de me laisser un peu seul pour méditer. Après ce qui s’était passé, j’avais matière à philosopher sur ce qui pousse un homme à fuir devant la détresse d’un autre, et de la facilité d’en juger pour celui qui en est le simple spectateur.
Elle se pencha vers moi et m’embrassa.
— Qu’est-ce qui ne va pas, tu as l’air triste.
— Non…Simplement fatigué…On rentre ?
Alors elle poussa mon fauteuil, sans même se douter qu’elle véhiculait- là, un homme avec un terrible secret.

oOPunkosOo

[Nouvelle] Sur La Plage

Pix : La plage du Salus à Houat.

Une nouvelle écrite en Bretagne naturellement :)

Sur La Plage

- Devine ce que j’ai fait hier soir, demanda le premier au second.
- Vas-y, dis-moi.
- J’ai écrasé l’orteil d’une vieille dame, et je l’ai vue s’étaler devant moi.
- Ah…
- Je me suis surpassé par rapport à la fois dernière - t’étais pas là - quand j’ai foulé la cheville d’un gosse.
- T’as pas fait mieux hier, alors. À choisir, je préfère le sort de la dame, commenta le second d’un air désintéressé.
- Tu as tort ! Le gamin est retourné chez lui, tandis que j’ai vu la vieille se faire remorquer en direction de l’hôpital !

Tous deux s’esclaffèrent bruyamment dans la brise matinale, devant la marée montante qui trempait le sable sec.

- Qu’est-ce que ça avance vite, cette saloperie ! reprit le premier, l’air offusqué, comme si le cycle des marées était une insulte à la personne. La voilà déjà qui revient !
- Allez, foule-lui la cheville, dit le troisième, resté silencieux jusqu’à présent.
- Avant de parler, faudrait voir si toi tu pourrais le faire, répliqua le premier.
- Tu penses ? Demande à qui tu voudras sur la plage, hier, j’ai assommé un type qu’on a transporté aux urgences sur une civière. Quand t’auras fait pareil, tu reviendras me parler.

Un goéland passa en rase-mottes au-dessus d’eux, lâcha un cri de triomphe et une lourde fiente qui explosa sur le premier.

- Comme un fruit mûr ! se moqua le troisième. Laisse tomber, mon gars, tu vois bien que tout le monde se fout de ta gueule, ici
- Assez ! m’exclamai-je. Vous êtes bicentenaires et vous vous comportez comme des gamins !

Sur ces mots je m’emparai du troisième et le plaçai à ma droite, et positionnai délicatement le premier sur ma gauche, prenant garde à ne pas toucher la nappe de déjection aérienne qui le recouvrait.

- Merci bien, jeune homme. Je me complaisais mal à ces emmerdeurs, dit le second, avant que je ne l’envoie dans l’eau.

Ainsi conversaient les galets, ce matin, sur la plage.

oOPunkosOo

[Nouvelle] A Joke Mortelle

Celle-ci est très spéciale... :)

A Joke Mortelle

Il vient de nous raconter une blague.
On est tous morts de rire:
- Ahahahahahahahahahah !
On en a les larmes aux yeux.
Puis il enchaine sur des mimiques:
- Ahahahahahahahahahah !
Même pas le temps de souffler qu’il nous fait le coup de l’imitation
de personnes qu’on connait bien ici :
- Ahahahaha, trop fort, hahhahahahahaha !

Il nous regarde d’un air de pince sans-rire :
- Vous êtes vraiment des cons !
- Ahahahahahahahahahah !
- Arrête! Je vais pisser dans mon froc.
L’un d’entre nous s’écroule par terre :
- Ahaohohohihihihihi, j’en peux plus, j’ai mal au bide.

Il insiste :
- Vous n’êtes que des gros cons !
- Des gros cons! Des gros cons !

Il ouvre la fenetre, hume l’atmosphère humide;
On bosse au 7e étage…
Il répète, d’une voix plus lointaine à présent:
- Vous êtes vraiment trop cons !

Puis, il saute
Dans le vide

On termine nos rires.
Difficilement.
On termine nos clopes.
On se regarde :
- Haha… Putain, il a fait quoi, là ?
- Ben, je comprends pas, il a sauté.

On se regarde, on se dévisage et on éclate de rire.
On entend un ploc profond.
Un instant d’incrédulité, d’inquiétude, puis :
- Eh ben, c’est ce qu’on appelle une chute réussie" que lance un nouveau, jusque-là plutôt discret.
- Hahaha, pas mal.
- T’es un marrant, toi aussi.

On referme la fenêtre, rassurés et on se dit qu’il va prendre la place laissée vacante pour nous divertir.

oOPunkosOo

[Nouvelle] Inséparables



Pix : Encore une fois : Houat en hiver, prise par mes soins.


Et on ressort les anciennes nouvelles souvent écrites il y a 4 ou 5 ans en attendant des plus récentes.

Inséparables

Il fait noir.
Il y a longtemps qu’ils ont perdu toutes notions du temps. Il passe, voilà tout. Une journée ? une semaine qu’ils sont dans ce bois sordide dont les arbres serrés et leurs branches entremêlées ne laissent passer la lumière du jours. De la brume remonte du sol depuis quelques heures, mais cependant, dans le silence immobile de la forêt, eux n’ont pas peur.

Peur ? Mais peur de quoi ? Tout est mort dans ce lieu, leur seule crainte est de finir comme lui.
Et qui sont-ils, ils ne se connaissent même pas. L’un, parti se promener, s’est vite perdu; il a rencontré l’autre, perdu aussi et ont décidé de chercher leur chemin ensemble. Deux êtres que tout oppose, qui en temps normal ne ce seraient jamais rencontrés et qui aujourd’hui sont unis par des liens plus fort que tous les autres.

Qu’ont-ils à se dire ? Rien, mais le seul fait d’être à deux les rassure, même perdu quelque part dans un bois.

Tous les jours, c’est la même chose, de la marche, jusqu’à l’épuisement, dans le noir, et jamais de lisière en vu. Cette forêt est infinie. Ils marchent inlassablement sans jamais faiblir ni perdre espoir, et aucune autre vie ne les croise.

Dans ce lieu, tout est mort, de la moindre espèce végétale au plus beau des animaux, tous signe de vie a disparu. Seuls, deux hommes, témoins de ce si précieux don de la nature excepte à cette loi.

Cependant les vivres viennent à manquer. Lentement leur état se dégrade, ils ne peuvent plus restés debout et rampent maintenant péniblement sur le sol, mais ils restent unis, ils ne se connaissent pas, mais refuse de se séparer.

Peu de temps après, l’un, suivant l’appel de la forêt succombe, l’autre s’armant d’une branche d’arbre se met à creuser son sépulcre. Il n’a plus de force physique, mais il continu à travailler, poussé par une volonté inépuisable. Lentement le trou augmente, et tellement que le mort ne prend que la moitié de la place.

Alors le survivant pose son manteau sur le bord de la tombe, le remplit de terre, laisse pendre une manche dans le trou, s’allonge à côté de son ami et tire résolument sur le tissu qui les recouvre de terre.

Ils s’étaient jurés de ne pas se séparer.

oOPunkosOo

lundi 12 avril 2010

Soledad


Il fallait bien que je parle d'elle sur mon nouveau blog.

Soledad, prénom qui évoque beaucoup de choses pour moi.
Le 25 Juillet ça fera 4 ans que l'on se connait et qu'on attend toujours pour se voir... mais je le sais, très bientôt je te verrai...
Quand je parle de toi, nombreux sont les gens qui ne comprennent pas comment j'ai pu avoir des sentiments pour toi avec cette put**n de distance qui nous sépare.
Je te considère comme ma petite sœur (en même temps c'est pas toi qui m'a appelé pour la première fois "Grand frère"?).

J'espère que pour toi tout se passe pour le mieux avec ton Jérôme, sache que je suis heureux pour toi que ça se passe bien, la seule chose que je veux pour toi c'est que ta vie soit belle (et oui je sais c'est bateau comme phrase).

Si tu passe par là, n'oublie pas que je serai là pour toi dans tout les petits moments durs de la vie.

Petite sœur <3

Envie de retour aux sources

Pix : Houat en hiver, prise par moi.
On a tous des souvenirs qui reviennent en tête, cette incessante nostalgie qui peut nous suivre un long moment.

J'ai des souvenirs qui reviennent souvent en tête ces temps-ci : le bon vieux temps de la 4éme et la 3éme où on était un groupe d'amis bien soudé...
Mais bizarrement, je ne sais pourquoi, c'est les souvenirs des Moliéres qui me reviennent : une bonne partie de mon enfance passée là-bas avec tout d'abord le centre équestre et en suite le premier concert vu à l'age de 4 ans.
Des souvenirs accompagnés par des gens avec qui j'ai repris un peu contact comme Léa et d'autre.
J'ai une envie pas possible de retourner là bas de temps en temps et de rencontrer des personnes habitant encore là bas pour pouvoir y retourner de temps à autre.

De plus, je sais que d'autres souvenirs vont bientôt se rajouter quand la maison où j'ai passé ma courte vie et oui ... foutue séparation, ça va être dur de ne plus avoir sa chambre et tout ce qui va avec.

Bref, ça doit être ça qui m'attriste un peu en ce moment ... va savoir !

C'est souvent dans ces moments là...

... qu'on se dit "merde qu'est ce que je fous là".

En ce moment, Mr. Heureux, comme le dit si bien Soledad, ne l'est pas trop.
Oui, beaucoup de question, beaucoup d'hésitation, besoin de s'évader, de rencontrer de nouvelles personnes, de changer d'air.

Bizarrement vous allez me dire que j'ai aucune raison d'être dans cet état, j'ai tout ce qu'il faut : des potes sur qui je sais que je peux compter, la santé, la musique (oui surtout oui !).

Mais non, la routine m'énerve, je veux partir comme ça sur un coup de tête...
Et surtout en cette fin d'année scolaire et surtout dernière année de lycée, je commence à saturer : Depuis 3 ans, les même gens ... j'ai besoin, au lycée, de rencontrer de nouvelles personnes et de profiter comme il se doit de cette relative liberté que l'on a au lycée.

Cela dit, je sais que les prochains jours qui vont arriver vont être parfait avec un petit avant-goût de vacances et un week-end bien charger.

Pourquoi un nouveau blog ?

Et oui, pourquoi me créer un nouveau blog alors que l'ancien est toujours là ?

Simplement parce que j'ai envie d'un endroit où je puisse m'exprimer plus sérieusement, j'avais envie de quelque chose de nouveau.

Mon ancien blog sera toujours là avec des posts qui datent de la seconde et qui sont un peu ridicule ... : http://zamiromi33.blogspot.com

Je vais essayer sur ce blog de me remettre à l'écriture, chose que j'avais fait il y a un long moment en créant un autre blog qui a malheureusement été supprimé... ce qui a entrainé la perte de tout mon travail : poèmes, nouvelles, chansons ect... heureusement j'ai pu récupérer quelques nouvelles.

Bref, c'est parti pour ce nouveau blog, que j'espère je mettrai à jour.